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V

LUTTE INDIRECTE EN CORÉE ENTRE LE JAPON ET LA CHINE, DE 1882 À 1894



Un Mentor sage et puissant était en effet bien nécessaire dans ce pays, où des haines de factions implacables se donnaient aussi libre carrière que s’il eût flotté isolé entre le ciel et la terre, et fournissaient l’aide le plus efficace à ses pires ennemis.

Contre la famille des Min, que la reine, leur parente, comblait imprudemment de toutes les faveurs, les puissantes maisons des Pak, des Kim, des An, paur ne citer que les principales, ne cessaient de cabaler. Non content de les seconder, le vieux Taï-Ouen-Koun entretenait les relations les plus étroites avec tous les mécontents, même ceux dont il n’ignorait pas les accointances avec les Japonais.

De guerre lasse, il avait eu recours contre son propre fils à l’assassinat.

Complot de 1882, contre le Roi, la Reine et le ministre japonais. — En 1882, il ourdit avec les partis