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« L’ami véritable est celui qui est vertueux.

« Du Fils du Ciel au plus humble des paysans, celui qui est un ami et s’acquitte religieusement des devoirs de l’amitié, est nécessairement un être parfait.

« L’ami digne de ce nom est un conciliateur.

« Pour ami, choisissez quelqu’un qui vous soit supérieur, qui soit bon, digne de votre confiance, facile à l’enthousiasme, par la bouche de qui la raison parle, et qui vous enseigne loyalement le droit chemin. S’il a des traits de caractère autres que ceux-là, rompez avec lui.

« En ce qui regarde les rapports noués dans une heure de loisir, vous pourrez parfois manquer d’un moyen convenable d’y couper court et d’y mettre fin.

« Souvenez-vous qu’entre deux amis peuvent survenir des tristesses, des aigreurs causées par des bavardages et des médisances. Mais de véritables amis ne laissent jamais durer les brouilles. »


— « Les Cinq Préceptes, conclut le maître, sont la distribution assignée par le Ciel aux lois qui régissent les hommes. Ils donnent la solution de toutes les difficultés de la vie.

« Le devoir filial est la source des Cent Actions. — (Formule chinoise qui traduit l’idéogramme du « Bien ».)

« Voici quelles sont ses prescriptions :

« Lève-toi au premier chant du coq, lave ta figure, peigne tes cheveux et va à tes parents. Retiens ton souffle et demande-leur tout bas si leur vêtement de