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LE PAYS.

port de Nagasaki, des jonques ont été lancées non seulement par-dessus le quai, mais encore par-dessus les murs de clôture des propriétés qui le bordent, et sont venues tomber au milieu des jardins. On est exposé deux fois par an à ces convulsions de l’atmosphère, presque aussi terribles que celles du sol.

On voit que si la nature a prodigué ses faveurs à l’empire du Soleil levant, elle a compensé ses bienfaits par de terribles fléaux. Nous devons nous consoler de n’avoir chez nous ni une aussi puissante végétation, ni d’aussi admirables paysages, ni un ciel aussi beau, en songeant que nous sommes exempts des typhons et des tremblements de terre.