vement de l’éventail dont le vent savamment dirigé suffisait à leur donner la vie.
Il y a encore la toupie qui roule, ronfle et court sur le tranchant d’un sabre bien affilé. Il y a aussi la troupe des jongleurs munis de nez artificiels longs comme de petits mâts de cocagne, et qui se tiennent en équilibre les uns sur le nez des autres.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/1e/Villetard_-_Le_Japon%2C_1879%2C_illust_-_0040.png/500px-Villetard_-_Le_Japon%2C_1879%2C_illust_-_0040.png)
M. Verne a mis en scène ces étonnants acrobates dans son joli roman du Tour du monde en quatre-vingts jours. C’est au milieu d’eux que Philéas Fog, depuis quelque temps séparé de son domestique Passe-partout, retrouve son fidèle compagnon. Mais nous n’avons pas la prétention de décrire ni même d’indiquer tous les tours d’adresse ou de passe-passe des jongleurs et des acrobates de l’empire du Soleil levant.
Chez presque tous les peuples, l’homme a toujours pris