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LE VÊTEMENT, LE MOBILIER.

selon les circonstances, prendre toutes les formes. Relevée dans la ceinture, elle rappelle la tunique grecque et laisse jambes nues, libres d’agir ; si l’on retrousse les manches au-dessus des épaules, on a un peplum élégant sur lequel se détache le contour des bras ; et si l’étoffe n’est que posée et drapée autour du cou, on obtient des effets de chlamyde fort gracieux. »

Ce que dit M. Guimet au sujet des jambes nues est loin d’être toujours exact ; la plupart des gens du peuple mettent, au moins pendant l’hiver, des pantalons qui pour la coupe ressemblent beaucoup aux nôtres.


CHAPEAU JAPONAIS.

Puisque nous venons de parler de ce vêtement, nous devons signaler l’étrange forme qu’on lui donnait dans certains costumes de cour.

Les jambes étaient si longues que les pieds du personnage affublé de ce pantalon sans rival y disparaissaient complètement, et que l’étoffe superflue formait derrière lui deux longues traînes. Nos lecteurs peuvent juger, d’après la gravure que nous plaçons sous leurs yeux, s’il y a lieu de regretter cette mode extravagante[1].

  1. Voy. p. 104 : Un daïmio en costume de cour.