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peut vous conduire à l’émancipation et vous arracher au joug du capital et des prêtres.

L’Association internationale des travailleurs est en ce moment la grande coupable. Tous les capitulards, toutes les incapacités de la capitale l’accusent des malheurs de la France, de l’incendie de Paris.

Les malheurs de la France, nous les rejetons sur les Trochu, Jules Favre et autres.

L’incendie de Paris ! nous en acceptons la responsabilité.

La vieille société doit périr. Elle périra.

Un effort gigantesque l’a déjà ébranlée ; un dernier effort doit la jeter à bas.


Travailleurs,


Pas de disputes intestines, pas de divisions. Aux urnes ! aux urnes !

Nous sommes le nombre et le droit, donc nous sommes la force.

La réaction a pris nos armes, elle n’a pas pris nos bulletins de vote.

En avant ! en avant !


Vive la République sociale !


Vive la Commune !



FIN.