ils sont descendus comme un plomb sous les vagues houleuses.
Qui est semblable à toi parmi les forts, ô Seigneur ? à toi glorifié dans les sanctuaires, loué avec terreur pour les miracles que tu fais !
Tu as étendu ta main, et la terre les a consumés. Tu conduis par ta justice ce peuple que tu as délivré ; tu le mènes par ta force vers ton saint asile.
Les nations l’ont appris, et elles ont tremblé ; l’angoisse a saisi les Philistins ; ils ont tressailli, les chefs d’Edom et les princes des Moabites ; et tous ceux de Chanaan se sont pâmés d’effroi.
Tombe sur eux le trouble et l’épouvante ! que par la puissance de ton bras ils restent immobiles comme la pierre, jusqu’à ce que ton peuple, ô Seigneur ! ait passé, jusqu’à ce qu’il ait passé le peuple acquis à ta loi !
Conduis-le, plante-le sur la montagne de ton héritage, dans la demeure que tu t’es bâtie, dans le sanctuaire, ô Seigneur ! que tes mains ont achevé.
Que le Seigneur règne durant les siècles, sur les siècles et par delà !
Car le cheval de Pharaon, avec ses chariots et ses cavaliers, est entré dans la mer ; et le Seigneur a ramené les flots sur leurs têtes : mais les enfants d’Israël ont traversé à pied sec, au milieu de la mer. »
Cette nature de poésie, conforme à la tutelle divine dont les Hébreux se sentaient protégés, ils devaient