Page:Villemain - Essais sur le génie de Pindare, 1859.djvu/303

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
295
ET SUR LA POÉSIE LYRIQUE.

religieux que, dans une poésie plus moderne, l’Orient a souvent allié aux attraits du plaisir et de la passion. Si les amours du rossignol et de la rose, et tant d’autres images du poëte Hafiz, ont pu sembler de mystiques symboles à l’ascétisme musulman, un culte tout autrement idéal ne devait-il pas spiritualiser la tendresse plus ardente de l’épithalame hébraïque ?