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ET SUR LA POÉSIE LYRIQUE.
Atossa.
Et c’est la ville dont mon fils a si grand désir de faire la conquête ?
le chœur.
Aussitôt après, toute la Grèce serait soumise au roi.
Atossa.
Ont-ils donc une si grande armée ?
le chœur.
Une armée assez grande pour avoir fait aux Mèdes bien des maux.
Atossa.
Et avec cela, ont-ils autre chose encore, assez de richesses dans leurs demeures ?
le chœur.
Une source d’argent leur est ouverte, trésor de la terre.
Atossa.
Est-ce de l’arc et de la flèche que leurs deux mains sont armées ?
le chœur.
Nullement ; ils ont l’airain de la lance tendue, et l’abri du bouclier.
Atossa.
Quel est le pasteur de ce troupeau ? quel est le maître de cette armée ?
le chœur.
De nul homme vivant ils ne sont esclaves ni sujets.