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Sylvie de Moliere

sSylviedeMolieres 83 de moy à moy-mefiie, à moins que ce ne füt pour plaifanter, avant que de : m’expofer l’ordre qu’on : avoit de me retenir : Car enfin

. comme.je "ne connoiflois pas en+ core le caraétere de l’efprit de læ : Dame, je ne voyois rien qui me

arut naturel dans cette rencon- tre, jen paffay la plus mauvaife. puit que j’eufle jamais euë » & quelques efperances que me vou- Jut donner Madame du Prat qui en jageoit bien mieux que may, j£ ne püs m’empefcher de trembler, & redouter les amis de Madame

— d’Englefc, juuesà ce qu’il fut jour : i

. A la verité ce gtand trouble Ye

diffipa le lendemain à la feconde vifite que nous receufmes de la

Marquife auffi-toft qu’on l’eût ha-

billéc ; Madame du Pratqui aun’ tres-bel efprit, commença à pe- netrer le talent d’une Dame fex- : traordinaiut ; Aprez beaucoup de : se D 6 que-