Page:Vildrac - Le Verlibrisme, 1902.djvu/45

Cette page n’a pas encore été corrigée

ils auraient à cœur d’être vêtus à la dernière mode. .— Malheureusement, il y a et il y aura de ces gens-là. — Puis les prétentieux qui observent une attitude de défi, qui ont le dégoût de la simplicité, l’horreur du bon sens ; enfin, ceux qui méprisent le public avec cette raison assez bonne, d’ailleurs, qu’il n’y a plus guère de lecteurs capables de quelque effort dans leur lecture et que cette époque dédaigne le poète ; ils répondent au dédain par le dédain et riment pour eux ; cet isolement les conduit au paradoxe, les allie aux verlibristes.

Le vers libre vivra donc ; il est un essai, un effort, — pas heureux — mais un effort.

Cependant vivra-t-il longtemps ? Il y a une excellente raison pour qu’il soit éphémère : il n’a point d’utilité. Ecrire quelque chose de poétigue