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Ouïs ! ouïs aux nues haut et nues où
Tirent-ils d’aile immense qui vire…
et quand vide
et vers les grands pétales dans l’air plus aride
(et en le lourd venir grandi lent stridule et
Titille qui n’alentisse d’air pui dure, et !

grandie erratile et multiple d’éveils stride
mixte, plainte et splendeur ! la plénitude aride)
et vers les grands pétales d’agitations
lors évanouissait un voile ardent qui stride…
etc…

Evidemment ce Monsieur René Ghil s’amusait à une exagération volontaire et narquoise, se moquait de nous, ou bien aurait eu grand besoin de soins. Si nous admettons cette hypothèse que le vers libre est dû en partie à la poésie maladive, il a des chance de vie ; seulement il sera en faveur dans la pénombre, réunissant seulement une poignée d’adeptes sincères ; à côté d’eux, figureront ceux qui appliquent les formules nouvelles par snobisme, tout comme