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que le Stéphane Mallarmé de Soupir et de Brise Marine n’est point encore le visionnaire malade des poèmes qui suivirent ? La même remarque s’applique à l’enfant de génie que fut Arthur Rimbaud. Cependant les deux exemples sont mal choisis, quant à la forme, puisque ces poètes employaient le vers régulier. Ils ne faisaient il est vrai qu’ouvrir l’ère des poètes malades, et l’incohérence du fond devait logiquement précéder celle de la forme. Nous les trouvons toutes deux chez Francis Vielé-Griffin, Gustave Kahn, et un peu chez Henri de Régnier.

Monsieur René Ghil détient le record de l’obscurité. Seulement il y a des chances pour que ce dernier soit un « fumiste ». Il suffit pour s’en rendre compte de lire de lui ces vers ( ?) souvent cités :