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de ces petits poèmes. Mettre de la vraie poésies dans des strophes égales, c’est fort beau déjà ; mais n’est-il pas mieux de la placer, et cela sans aucune contrainte apparente,dans de tels cadres ? Le poète n’a-t-il pas alors la double gloire de l’Idée exprimée et de la difficulté vaincue ? C’est une cause que Théophile Gautier a trop bien plaidée pour qu’il soit utile de le faire après lui. Je ne puis donc que citer les trois premières strophes du poème : l’Art qui termine les Emaux et Camées :


Oui, l’œuvre sort plus belle
D’une forme au travail
Rebelle
Vers, marbre, onyx, émail.

Point de contraintes fauss s !
Mais que pour marcher droit
Tu chausses,
Muse, un cothurne étroit