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la répétition de certains sons dans le corps d’un vers, plaità l’oreille, celle de certains autres est fort importune, ou semble avoir des prétentions au calembour.

Cela me fait penser aux phrases dont on amuse les enfants, phrases construites selon Monsieur Gustave Kahn, quoique bienavantlui, etparmi lesquelles je citerai, celle-ci, bien grotesque :

Ton thé t’a-t’il ôté ta toux ?

Est-ce musical, cela ?

Le vers libre a peut-être pour lui qu’il est la preuve d’un effort, d’une recherche de quelque chose de nouveau ; cela serait fort bien s’il nous apportait quelque chose de mieux que ce qui existe. Sans être de ceux qu’un jeune appelait il y a quelques années et avec raison : « Officiants