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coupée par des rimes régulières, énonce que le vers libre doit « exister en lui-même par des allitérations devoyelies et de consonnes parentes ». De plus, « la strophe est engendrée par son premier vers, le plus important en son évolution verbale » [1].

Tout cela est bien vague ; il est d’autres formules encore plus vagues, pour le vers libre, et il est aussi difficile de le vérifier qu’il est facile de ne pas les observer.

Puis, pour des gens qui méprisent le «métier» cette allitération de sons demande, pour ne pas gêner l’inspiration, une bien grande habitude, et partant, un long apprentissage. Quant à la beauté du résultat, quant à l’effet musical, ils sont bien contestables, et en tout cas exceptionnels. Si

  1. Gustave Kahn.