ministre italien en France qui disait [d’un homme] de tout homme : ne me dites pas ce qu’il vaut mais dites-moi s’il est heureux.
Il n’y a plus d’ordre dans ce que tu dis. Tu te plais trop dans une [folie] sagesse amère qui mène à la folie. Toi qui parles de la Fortune, souviens-toi qu’il ne faut que le doigt d’un enfant pour tourner sa roue du bas en haut. Espère, tout est là.
Espérance, c’est une [superbe] belle route mais [si je sais] qui sait où elle mène ? [je veux bien]
(Acte II, scène ii) :
Oui, de mon père.
Ah ! il était bien vieux aussi. Que veux-tu ? tu es philosophe, je croîs, je n’ai pas besoin de t’en dire davantage.
[ Quarante-sept ans. ] Cinquante-sept ans.
Ali ! ma foi ! la vieillesse ! Que veux-tu ? C’est le Diable. Te voilà héritier.
Enfin, il est tout à fait conforme à ce que nous savons du génial jeu de scène par lequel Mme Dorval imaginera de terminer la pièce, de trouver dans le manuscrit cette simple indication :
« Elle crie, redescend l’escalier et tombe sur la dernière marche. »
La Maréchale d’Ancre, drame, par M. le comte Alfred de Vigny, auteur de Cinq-Mars, des Poèmes antiques et modernes, du More de Venise, etc. Représenté sur le Théâtre royal de l’Odéon, le 25 juin 1831. Avec un dessin de M. Tony Johannot. Paris, Gosselin ; Barba MDCCCXXXI. Imprimerie de Cosson. In-8° de xii-142 pages.