battu promptement et chassé violemment.
Parce que l’attaquer ou le flatter avec la triple puissance des arts, ce serait avilir son œuvre et l’empreindre de ce qu’il y a de fragile et de passager dans les événements du jour. Il convient de laisser cette tâche à la critique du matin, qui est morte le soir, ou à celle du soir, qui est morte le matin. — Laisser à tous les Césars la place publique, et les laisser jouer leur rôle, et passer, tant qu’ils ne troubleront ni les travaux de vos nuits ni le repos de vos jours. — Plaignez-les de toute votre pitié s’ils ont été forcés de se mettre au front cette couronne Césarienne, qui n’a plus de feuilles et déchire la tête. Plaignez-les encore s’ils l’ont désirée ; leur réveil en est plus cruel après un long et beau rêve. Plaignez-les s’ils sont pervertis par le Pouvoir ; car il n’est rien que ne puisse fausser cette antique et peut-être nécessaire Fausseté, d’où viennent tant de maux. — Regardez cette lumière s’éteindre, et veillez ; heureux si vos veilles peuvent aider l’humanité à se grouper et s’unir autour d’une clarté plus pure !
II. — SEUL ET LIBRE, ACCOMPLIR SA MISSION. Suivre