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regarde comme les plus dangereux ennemis de la patrie. Il faut une volonté une. Nous en sommes là. Il la faut républicaine, et pour cela il ne faut que des écrits républicains ; le reste corrompt le Peuple. Il faut le rallier, ce Peuple, et vaincre les bourgeois, de qui viennent nos dangers intérieurs. Il faut que le Peuple s’allie à la Convention et elle à lui ; que les Sans-Culottes soient payés et colérés, et restent dans les villes. Qui s’oppose à mes vues ? Les écrivains, les faiseurs de vers qui font du dédain rimé, qui crient : O mon âme ! fuyons dans les déserts ! ces gens-là découragent. La Convention doit traiter tous ceux qui ne sont pas utiles à la République comme des contre-révolutionnaires.

— C’est bien sévère, dit Marie-Joseph assez effrayé, mais plus piqué encore.

— Oh, je ne parle pas pour toi, poursuivit Robespierre d’un ton mielleux et radouci ; toi, tu as été un guerrier, tu es législateur, et, quand tu ne sais que faire, Poète.

— Pas du tout ! pas du tout ! dit Joseph, singulièrement