Je pris le papier avec humeur, et je lus avec joie et avec l’épouvante si grande du danger passé :
« Suite :
C.-L.-S. Soyecourt, âgée de trente ans, née à Paris, ex-baronne, veuve d’Inisdal, rue du Petit-Vaugirard.
F.-C.-L. Maillé, âgé de dix-sept ans, fils de l’ex-vicomte.
André Chénier, âgé de trente et un ans, né à Constantinople, homme de lettres, rue de Cléry.
Créquy de Montmorency, âgé de soixante ans, né à Chitzlembert, en Allemagne, ex-noble.
M. Bérenger, âgée de vingt-quatre ans, femme Beauvilliers Saint-Aignan, rue de Grenelle-Saint-Germain.
L.-J. Dervilly, quarante-trois ans, épicier, rue Mouffetard.
F. Coigny, seize ans et huit mois ; fille de l’ex-noble du nom, rue de l’Université.
C.-J. Dorival, ex-ermite. »
Et vingt autres noms encore. Je ne continuai pas : c’était le reste de la liste, c’était la liste