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LA
FEMME ADULTÈRE.

Qu’un tourbillon ténébreux règne dans cette nuit ; qu’elle ne toit pas comptée dans les jours de l’année !

Que cette nuit soit dans une affreuse solitude, et que les cantiques de joie ne s’y fessent point entendre !

Que les étoiles de son crépuscule se voilent de ténèbres ! Qu’elle attende la lumière, et qu’il n’en vienne point ! et qu’elle ne voie pas les paupières de l’Aurore !

(Job.)