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XIX

a Arrive que pourra t se dit Lucie après la visite de CoUard. li faut à tout prix une prompte réconciliation. .. Mon mari n’ignore rien du fond des choses, et ne doute point qu’en me rouvrant la porte de mon hôtel il n’absolve Tadultère... C’est un ignoble calcul qui, jadis, Ta poussé à me déclarer la guerre : c’est un ignoble calcul qui le pousse, aujourd’hui, à faire la paix... N’ayons donc pas de scrupules ; et, puisque, tant que nous sommes en conflit, ses intérêts sont opposés aux miens , dépêchons-nous de les faire solidaires ! ... »

^Elle chercha son buvard et écrivit fiévreusement à madame Desvignes :

« Eh bien I s’il faut en finir, mieux vaut que ce soit » plus tôt que plus tard... Ma fille me tourmente... Oh ! » les enfants ! Quelle puissance et quel amour, chère !.. jo Vous n’en avez pas... vous êtes libre !... Moi... )> Dites à M. d’Ormessant que mardi prochain^ vers » deux heures, notre fille jouera, près de sa mère, dans » la pépinière du Luxembourg... » Adieu I — Non I — A bientôt. 3» Lucie.»

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