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UN NAUFRAGE PARISIEN 9 <p»B VOUS osez tout et que vous cassez les vitres, votre -mari reculera sans dou|p. — J’y compte bien !... Craintive, il me ferait payer rançon ; menaçante, il calculera que mieux vaut, après tout^ le partage de mon opulence que la mis^e, >r- après le scandale. IX Huit jours après, madame d’Ormessant était installée chez les Dames de Saint-Joseph, dans un couvent situé en haut de la rue Saint-Jacques, avec sa petite fille, la gouvernante anglaise et une femme de chambre. Son avoué, prenant les devants sur celui de M. d’Ormessant, qui , sa visite faite, en avait attendu le résultat, s’était lancé dans la’xarrière avec une fougue imprévue. En quarante-huit heures il avait obtenu un jugement par référé, au profit de sa cliente, en allégu^ant de la part du mari des mauvais traitements, des injures, des accès de monomanie jalouse qui menaçaient de devenir des accès de folie furieuse. Sans perdre de temps, Lucie avait été en larmes se jeter dans les bras des femmes les plus respectables de la société, pour leur demander appui , conseil et 255542B

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