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UN NAlirRAGE iPA&lSIEJf SI « Un gentilhoBsme n’eût pas fait mieux, }» pensa Lucie. Puis, un éclair de triomphe et de joie passa dans ’ ses yeux. Soudain son plan de campagne changeait, ou, du moins, ses chances dans la lutte doublaient : « Oui ! j’attaquerai la première, se dit-elle, et dès demain j’irai voir le plus fameux avoué de Paris !... Qui sait ? ce sera moi peut-être qui découvrirai des intrigues à M. d’Ormessant ! » En attendant, elle baigna sa main malade dans de l’eau coupée d’extrait de saturne, et acheva de se déshabiller. Vers trois heures du matin elle s’endormit. VIII Tant d’émotions Tavaient brisée de fatigue. A onze heures, le lendemain, elle s’éveillait à peine, lorsque sa femme de chambre entra et lui présenta une carte : elle la prit et lut : M. Comuet^ avoué, •— Faites attendre, dit-elle, je vais me lever. Revenez me donner tout ce qu’il me faut. — Ah I à propre 1 qui donc a rapporté mon manchon ? ^ Un garçon des magasins de la Ckausié9’d'A’»Jtmy dby