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DEUXIÈME PARTIE




XVIII

Dix-huit mois s’écoulèrent dans le calme le plus complet. La marquise, bien entendu, était tout à fait guérie de sa péritonite. Toutefois, cette maladie, venue aux extrêmes limites de la jeunesse, avait précipité une révolution qui pouvait être encore éloignée de quelques, années.

La taille élégante de Mme de Fayan devenait épaisse, les lignes de son visage s’affaissaient, ses cheveux prenaient une nuance incertaine ; enfin, on sentait que