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au grand dîner chez le préfet, et pour voir déballer le poisson expédié par Chevet. Il se trouve aussi des hommes qui intriguent pour savoir combien il y aura de plats au dîner de noce de Mlle ***.

— Ce sont, allez-vous dire, de bien petits esprits ?… — Eh ! les femmes jouent du piano et les hommes entendent le latin… — Mais quoi ! il faut bien un peu : « savoir ».


Et puis : — « Pourquoi, demandez-vous à ces gens là, avez-vous envoyé au bagne un camarade d’enfance ? livré des femmes au-bourreau ? » — Ou, moins tragiquement : — « Pourquoi avez-vous brouillé une famille, déshonoré un pauvre garçon coupable d’une folie de jeunesse, séparé un ménage, fait de tel enfant un bâtard ? etc. »

Ils vous répondront, les yeux dilatés par une naïveté en même temps innocente et féroce : « Pour parler ! »