— Non ! je m’en retourne… — Et pourtant, il faut que je ramène le docteur… La marquise souffre le martyre !…
Il y eut encore un moment de silence.
— Mais, vous ne pouvez pas me dire où il est allé ? je l’y rejoindrais.
— Eh ! monsieur le marquis, j’ignore, moi !… il est peut-être chez vous.
— Mais oui, sans doute ! s’écria le marquis de Fayan avec un soupir de soulagement.
— Il est peut-être aussi à Charmoy, comme vous disiez tout à l’heure, chez le notaire… qui a une pleurésie, reprit la vieille d’une voix traînante.
— C’est encore possible !
— Ou bien à Tonnac, chez le forgeron… ou bien au château de Flandry…
— Ou bien partout ailleurs ! Oui, voilà le diable !
Le marquis, ne sachant à quoi se résoudre, arpentait la salle de long en large, s’asseyait, se levait, ouvrait et refermait la porte.
— Quel temps, mais quel temps ! — Le docteur rentre-t-il aussi tard que cela d’habitude ?…
— Hé ! monsieur, il rentre tard et il ne rentre pas tard, ça dépend.