gent. Demain, monsieur le curé, serez-vous à la Brousse ? — J’irai.
— Madame, les chemins ne sont pas beaux ; ne prenez donc pas la peine d’apporter votre aumône. Françon peut venir au château, si vous le permettez.
— Non ! non ! demain, à trois heures, je serai à votre presbytère. J’ai à vous parler !
Et la marquise quitta la place pour couper court à toute objection.
Cinq minutes après, la grande porte du manoir se refermait, et le curé de la Brousse cheminait à côté du docteur Lambert.
IV
— La marquise est vraiment charitable ! dit l’abbé Dablin, qui allait à pied, parce que la Brousse ne se trouvait pas à plus d’un quart de lieue du château de Cladel, tandis que le jeune docteur avait enfourché sa jument de tournée, parce qu’il lui fallait faire une lieue pour regagner Champré.