tout ceci, le temps de l’apprendre et d’y mettre un terme. J’ai ajouté que si je les connaissais, j’userais de mon influence pour leur persuader de se découvrir. Voilà tout !
— Enfin, enfin ! il n’en est pas moins vrai que l’on a quelques raisons de compter sur vous. Aussi l’intérêt qu’on portait à Lambert s’amoindrit et se tourne tout de votre côté. — Ah ! curé ! ah ! je vous aurais bien cru le dernier à vous mêler de ces trafics. Mais j’espère que votre petit voyage aura porté fruit et que le dénoûment approche. Aussi bien, le docteur Lambert manque fort à ses amis et à ses malades !…
— Il me tarde aussi de le voir trotter, par les chemins, — ou mieux, assis entre nous, pour faire sa partie. Dans quelques jours…
— Dans quelques jours ? Ah ! tant mieux… Mais pourquoi pas tout de suite, alors ?
— Si cela dépendait de moi !…
La marquise enfin put, à l’aide d’un prétexte, emmener le curé dans le parc.
— Voyons, monsieur le curé, dit-elle, ce que votre céleste charité a fait pour moi ?
— J’ai fait, madame, plus que je ne devais peut-être, puisque votre salut sera le fruit d’un mensonge… J’ai trouvé un état civil à l’enfant. — C’est-