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CONCLUSION

blancheur éclatante ; une peau extrêmement unie, une bouche petite, des sourcils tellement minces qu’on les a comparés à un trait de pinceau. Le système pileux fin, luisant et bouclé. Nous avons dit qu’on ne trouve pas un seul visage laid dans ces pays-là, et qu’on en rencontre fréquemment d’angéliques.

La taille est toujours avantageuse, les seins fermes et ronds, haut placés, le bassin large, développé, les membres élégants et ronds, les attaches fines, les mains et les pieds d’une petitesse souvent remarquable.

Ces femmes sont les seuls représentants modernes des immortels modèles dont la vue enfanta les chefs-d’œuvre de la statuaire grecque. De cette race-type sont issues toutes les races à peau blanche qui ont envahi successivement l’Europe sous le nom de Celtes, Germaines, Etrusques, etc., et qui, par leur mélange avec les races autochtones, ont formé les nationalités allemande, anglaise, française, autrichienne, espagnole, grecque et italienne.

Type mongolique. — Ce type est un de ceux qui plaident le plus fortement en faveur de l’existence primitive de plusieurs races humaines. En quelque lieu qu’on observe les femmes mongoliennes ; qu’elles appartiennent à des empires civilisés comme en Chine et au Japon, à des tribus nomades répandues sur les immenses plateaux de l’Asie, ou à des hordes que le voisinage des pôles a rabougries et déprimées, toutes ces femmes présentent l’élargissement des pommettes et la forme particulière de la tête que nous allons décrire. Vue de face, cette tête a l’apparence d’un losange, cependant le visage proprement dit offre plus exactement l’aspect d’un disque à cause de l’élargisse-