Page:Vignola - Toutes les femmes, vol. 3, 1904.djvu/22

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
24
TOUTES LES FEMMES

membres sont d’une rare pureté de lignes ; les seins, petits, fermes et ronds, sont placés haut sur la poitrine ; l’abdomen est un peu prononcé et le nombril profondément creusé, les hanches n’offrent qu’une faible saillie. La partie antérieure du bassin présente toujours un développement normalement proportionné à la stature, qui est élevée.

Il résulte de l’harmonieuse structure de ces corps féminins une noblesse d’attitude que réalisent rarement les femmes des autres pays. Cette élégance native, mieux que toutes autres constatations, rattache directement à cette race caucasique les superbes filles de l’Hellas dont la grâce attirante et fière à la fois, créa, par la puissance de son charme, l’art merveilleux que firent fleurir les libres citoyens de cette patrie d’élection de la beauté.

La race des Turcs est peut-être celle qui fut modifiée le plus profondément par les croisements successifs et ce serait tomber dans une grossière erreur que de croire retrouver le type primitif dans les modernes Osmanlis.

Les Turcs occupaient jadis les pentes du grand et du petit Altaï ainsi que celles des montagnes situées au nord-est du Tibet ; l’invasion mongole de Gengis-Khan les aurait refoulés vers l’ouest. Ce heurt entre les deux races ne se produisit pas sans déterminer quelques mélanges qu’atteste aujourd’hui la ressemblance qui se manifeste entre Kirghiz et Mongols. Seuls, peut-être, les Baskirs de l’Oural seraient resté indemnes de tout métissage.

Les femmes turques de race pure sont laides ; leurs yeux bridés et verdâtres, leur visage carré