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FAMILLE BOTHIA

de leur appliquer la loi du talion.

En ce pays béni, pour le beau sexe, les femmes ne se marient guère avant 26 ou 30 ans. Celles d’entre elles qui, préventivement, ont senti battre leur cœur, ne risquent rien à s’abandonner à ses inspirations. Un accroc à leur robe d’innocence ne les empêchera pas de trouver des maris.

Les riches Thibétains se laissent volontiers séduire par l’exemple que leur donnent les Chinois. À la polyandrie nationale ils préfèrent la polygamie. Ont-ils tort ? Ce n’est pas à vous, mesdames, que je me permettrais de le demander.

Coréennes.

Plus grandes que les Chinoises et que les Japonaises, les Coréennes présentent un ensemble de types qui se diversifient depuis la forme allongée du visage et le nez proéminent des habitantes des îles jusqu’à la face plate et large des Mongoles continentales. La plupart sont gracieuses et jolies. Beaucoup ont les cheveux châtain clair et les yeux bleus, et, costume à part, pourraient être prises pour des Européennes.

La civilisation chinoise prédominante ne leur a pas imposé la mutilation du pied.

La coiffure des Coréennes se compose de deux longues nattes roulées