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d’infanterie, 9 de cavalerie, 17 batteries à pied et 9 batteries d’artillerie légère.
Les cuirassiers n’étaient pas compris dans cette organisation ; ils devaient former trois divisions de réserve, dont la 1ère, commandée par le général Milhaud, se réunirait à Douai, sous les ordres du comte d’Erlon, ayant une batterie à cheval. La 2e, composée d’une brigade de cuirassiers et d’une de carabiniers, avec aussi une batterie, se réunirait autour de Metz, pour faire partie du corps du général Gérard. Une 3e, de 4 régiments de cuirassiers, devait être attachée à l’armée d’Alsace ; enfin, une 4e division de réserve, de 2 régiments de cuirassiers et de 2 beaux régiments de dragons, devait être formée un peu en arrière de Metz. En donnant le mouvement à toutes ces troupes, le Maréchal fit connaître aux généraux que rien ne montrait que des hostilités dussent avoir lieu, bien qu’on dût prendre d’avance des mesures pour s’organiser ; il les autorisa donc à tenir les troupes commodément dans les cantonnements. En effet, à cette époque et même plus tard, l’Empereur n’avait la pensée que d’une guerre défensive.
Le corps de réserve, dont la formation devait avoir lieu autour de Paris, reçut le n° 6 au lieu de 8, qui lui était originairement destiné ; il dut être composé d’au moins trois divisions, formant 12 régiments d’infanterie et de deux divisions de cavalerie légère et de dragons, sous les n° 10 et 11. Toutes les troupes disponibles de l’intérieur devaient remplir les cadres de ce corps que, quelques jours plus tard, l’Empereur porta même à 4 divisions d’infanterie (16 régiments). Le 7e corps, ou armée des Alpes, avait 3 divisions d’infanterie, formant 9 régiments ; vu la nature du pays, il