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CHAPITRE XVIII.

Le froid à Pétersbourg. — Le peuple russe. — La douceur de ses mœurs. — Sa probité. — Son intelligence.— Les femmes de marchands russes. — Le comte Golovin. — La débâcle de la Néva. — Les salons de Pétersbourg. — Le théâtre. — Madame Hus. — Mandini. — La comtesse Strogonoff. — La princesse Kourakin.


On ne s’apercevrait point à Pétersbourg de la rigueur du climat, si, l’hiver arrivé, on ne sortait pas de chez soi, tant les Russes ont perfectionné les moyens d’entretenir de la chaleur dans les appartemens. A partir de la porte cochère, tout est chauffé par des poêles si excel-