quoiqu’il ait été doré. Un petit Hercule en bronze d’un travail fort précieux un petit Bacchus charmant, beaucoup de médaillons antiques, etc., etc. ; mais le Corrége !… le Corrége est la grande gloire de Parme.
M. le comte de Flavigny me présenta à l’infante (sœur de Marie-Antoinette), qui était beaucoup plus âgée que notre reine, dont elle n’avait ni la beauté ni la grâce. Elle portait le grand deuil de son frère l’empereur Joseph II, et ses appartemens étaient tout tendus de noir ; en sorte qu’elle m’apparut comme une ombre, d’autant plus qu’elle était fort maigre et d’une extrême pâleur.
Cette princesse montait tous les jours à cheval. Sa façon de vivre comme ses manières étaient celles d’un homme. En tout, elle ne m’a point charmée, quoiqu’elle m’ait reçue parfaitement bien.
Je ne séjournai que peu de jours à Parme ; la saison avançait et j’avais les montagnes de Bologne à traverser. J’étais donc très pressée de me mettre en route ; mais l’excellent M. de