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sion des vêpres indiennes, à donner raison au dernier nabab du Bengale, qui, en 1756, laissait pour instruction à son successeur ces paroles remarquables :

« Les cœurs des Anglais sont livrés à l’amour de l’or et du pouvoir, et leurs actions ont montré à tout l’Orient combien ils font peu de cas des préceptes qu’ils ont reçus de Dieu. Leur politique, leur puissance, sont en opposition avec leur foi. Je vous le répète, ô mon fils, écrasez les Anglais. Si vous souffrez qu’ils aient chez vous des comptoirs et des soldats, la terre sur laquelle vous régnez sera bientôt la leur. »