Page:Vielé-Griffin - Plus loin, 1906.djvu/19

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.






II


J’ai choisi l’automne attendri
Et cette heure des ombres longues ;
Je cueille une rose flétrie ;
On marche et les feuilles tombent.

J’ai choisi ce tournant de route
D’où le ciel est plus loin dans le soir ;
Tout est si calme ! on écoute
Des rires au fond de la mémoire…