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LA MAISON Cortège blanc et rose où l’on va, deux à deux, Au rythme du printemps, sous un ciel radieux, Les gais pommiers s’en vont vers la blanche Maison. Elle offre une façade autre à chaque horizon : Au midi, d’où lui rit un vignoble qu’étage La colline appuyée au pré du pâturage, Elle ouvre ses deux bras au soleil qui l’étreint ; Et, penché sur la douve où s’endort un cyprin, Le beau couple, immobile au gré de l’heure ardente, S’unit dans le reflet des siècles sans attente, Identiques, et noués en guirlande, toujours