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En un parfum de foin qui fane,
En un murmure de gué rustique,
A travers l’ombre diaphane,
Viens : l’ombre oblique,
Les foins fleurent d’amour,
Le chant de l’eau est tendre, grave et sourd
Comme un lointain cantique
— L’année a fait le tour.
Toutes les bergeries sont mêmes
Et dans mes vers des moutons s’en viendront
— Comme ce soir, vers l’Indre — groupés en rond,
Bêler le plus sot des poèmes
— Dont nous rirons.