Page:Vielé-Griffin - Joies, 1889.djvu/27

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

L’azur jusque là-bas où sont les peupliers
Rigides et légers au long du vieux canal
— Ah ! que ce paysage a d’êtres familiers,
Que tout y est doux et banal.

L’herbe est plus haute, ainsi, pour ma tête penchée,
Que les collines bleuissantes de là-bas ;
Et tout, par la vie, est de même, est-ce pas,
Folle âme à ton ombre attachée,
O toi qui te suis pas à pas,
Sur toi-même penchée,
La vie est telle, n’est-ce pas ?