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DÉDICACE





La jeunesse a vieilli ; la Poésie errante
S’affolle dans la nuit d’une impasse interlope ;
Le pessimisme cher, comme un crêpe, enveloppe
L’Existence de son ombre désespérante ;

La prose rampe au ras du sol, flairant l’immonde,
Étalant au dégoût les vices pathétiques,
Et dans ce désarroi des vaines Poétiques
Il m’a pris un regret immense d’être au monde.