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§. 9.

Lorsque, chaque matin, j’allumais un grand feu, avec une faible étincelle, je disais : Ah ! mon Dieu ! Toi, qui es amour et charité, si seulement on te laissait agir dans les âmes comme tu le désires, tu y répandrais bien vite, par ton Saint-Esprit, le feu divin de la charité et de l’amour.

§. 10.

Quand je préparais les repas, il me semblait entendre dans mon cœur la voix de mon Sauveur bien-aimé, qui me disait : L’homme ne vit pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu ; je suis la nourriture de ton âme.

§. 11.

Quand je mangeais ou que je buvais, je faisais cela, comme tout le reste, en sa sainte présence, et je me souvenais qu’il nous donne sa chair à manger et son sang à boire, qu’il est le pain de vie descendu du ciel ;