Page:Vie de Lazarille de Tormès, 1886.djvu/77

Cette page a été validée par deux contributeurs.
37
DE TORMÈS


CHAPITRE III


lettrine Le jour suivant, ne me trouvant pas en sûreté, je fus à un village qu’on nomme Maqueda, où mes péchés me firent rencontrer un prêtre, qui, tandis que je lui demandais l’aumône, s’informa de moi si je savais servir la messe. Je lui dis que oui, comme c’était la vérité, car, tout en me maltraitant, le misérable aveugle m’enseigna mille