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PRÉFACE

Lazare de Tormes, Espagnol, en laquelle on peult recongnoistre bonne partie des meurs, vie et condition des Espagnolz. » Cette version assez barbare, fut remaniée et améliorée par un « P. B. Parisien », en 1601 : l’une et l’autre sont encore à consulter pour les vieux mots et pour la connaissance exacte des usages espagnols de l’époque ; nous nous en sommes servi utilement. Parmi les modernes, celle de Viardot, œuvre d’un homme de goût et qui savait le castillan, est la plus connue ; elle a été illustrée de quelques dessins de M. Meissonier. Celle qu’on présente aujourd’hui au public tend à reproduire avec exactitude l’allure et la couleur de l’original. Puisse le talent de M. Maurice Leloir donner au vieux conte un regain de nouveauté et lui recouvrer de nombreux lecteurs !


Alfred Morel-Fatio