Page:Vie de Lazarille de Tormès, 1886.djvu/193

Cette page a été validée par deux contributeurs.
139
DE TORMÈS


CHAPITRE IX


OÙ LAZARE CONTE L’AMITIÉ QU’IL EUT À TOLÈDE AVEC DES ALLEMANDS ET CE QUI LUI ADVINT AVEC EUX


lettrine En ce temps, j’étais dans ma prospérité et au comble de toute bonne fortune, et comme j’allais toujours muni d’un bon baril et de bons fruits du pays pour montre de ce que je criais, je me fis tant d’amis et protecteurs parmi ceux de la cité et du dehors, qu’en quelque lieu que je me rendisse, je ne trouvais nulle porte fermée. Et