fausses, que vous ne devez ni le croire ni les prendre, et que je n’ai en cela part directe ni indirecte ; ce que je prouve en renonçant dès à présent à ma verge et la jetant par terre, afin que si un jour cet homme est puni pour sa fausseté, vous me soyez témoins que je n’ai pas été avec lui ni ne lui ai prêté assistance, mais que je vous ai détrompés en dénonçant sa malice. » Et il termina ainsi sa harangue.
Quelques personnes honorables qui étaient là voulurent se lever et chasser l’alguazil de l’église pour éviter le scandale ; mais mon maître les retint et commanda à tous, sous peine d’excommunication, de ne point le violenter et de lui laisser dire tout ce qu’il voudrait. Lui-même garda le silence pendant que l’alguazil dit ce que j’ai rapporté. Et, lorsque celui-ci se tut, mon maître lui dit que s’il voulait parler encore, qu’il parlât. Et l’alguazil répondit : « Il