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LAZARILLE

mença son sermon, excitant les gens à ne pas renoncer à un si grand bien et à l’indulgence que la sainte bulle leur conférait. Or, tandis qu’il était au plus beau du sermon, voici l’alquazil qui entre par la porte de l’église, fait sa prière, puis, se levant, d’une voix haute et grave, commence posément à dire : « Bonnes gens, écoutez-moi un mot, et après vous écouterez qui vous voudrez. Sachez que je suis venu ici avec ce charlatan qui vous prêche et qui m’a enjôlé et persuadé de l’aider en cette affaire, à condition que nous partagerions le profit. Mais maintenant, considérant le tort que je causerais à ma conscience et à votre bourse, je me repens de ce que j’ai fait et vous déclare ouvertement que les bulles qu’il prêche sont