Page:Vidocq - Mémoires - Tome 4.djvu/362

Cette page n’a pas encore été corrigée

àu nimoxnns

été payées ; on en exige le remboursement ; ou tu sais qu’elles se montent à 7, ·ooo francs. — » ’Quel malheur

— » Eh l mon Dieu, il n’y a moyen d’y parer qu’en laissant la parure entre les mains I » de Monsieur ; nous viendrons la prendre une ’ autrefois.

— » A votre aise, mes enfants ; d-it Timberman ; parlez avant que j’aie ouvert ma caisse ; que garderai-je, les écus ou les bijoux ? — Les bijoux, répond le Petit Soldat. » Incontinent la boîte est ficelée et cachetée, et les deux escrocs se retirent emportant les 18,000 francs.

A quelques mois delà, M. Timberman, las d’attendre les emprunteurs, qui ne revenaient plus, eut l’idée de briser les scellés. Hélas l les brillants et les sa phirs s’étaient évanouis ; ce n’é·· ’tait plus que du straz, l’or avait été remplacé par du cuivre, mais le travail en était admirable. En général les joailliers, bijoutiers, marchands de diamants, etc., ne sauraient trop se mettre en garde contre la sœur cadette ; j’en connais plus de quatre qui ont été volés, à peu de chose près, de la même manière que l’usurier brabançon. Les filous, dont l’imagination est