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rope ; de toutes parts, dans ses magasins resplendissent le diamant, l’émeraude, le saphir,

le rubis ; Golconde ensenre moins de trésors ; mais’tout ceci n’est qu’il lus ion pure ; à la magie de cet éclat, il manque Yidéal de la valeur réelle, et’tous ces feux d’une lumière si riche des enchantements de la’couleur, ne sont que les

produits stériles d’une réflexion trompeuse : n’importe, au premier aspect, rien ne ressemble tant à la vérité que le mensonge, et le propriétaire de ces merveilles, M. Fromager, est si habile dans ses imitations, qu’à moins d’être ce qu’on appelle un fin connaisseur, on n°y voit que du feu. L’Italien et le Petü Soldat n’avaient pas été plutôt possesseurs de la parure de 35,000 fr., que, justes appréciateurs des talents de M. Fromager, ils étaient allés lui en commander le duplicata. Le modèle sous les yeux, le bijoutier en faux s’était mis à l’ouvrage, et avait exécuté un petit chef· »d’œuvre ; en confrontant les deux parures, impossible de ne pas les prendre pour ’i les deux sœurs ; ce n’était pas simplement un air · de famille qu’il avait réussià leur donner, on aurait dit deux jumelles ravissantes de similitude ; enfin elles étaient hites pour se servir réciproquement de Sosie, voire même en la présence d’un