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tranquille, je suis certain de découvrir les voleurs, . ainsi que les objets volés. » fait suivant, le seul de ce genre que je veuille rapporter, en offre la preuve.

Monsieur Pruuaud, marchand de nouveautés dans la rue Saint-·Denis, avait été volé pendant la nuit. On avait fait effraction pour s’introduire dans son magasin, d’où l’on avait enlevé cinquante pièces d’indienne et plusieurs schals de ’ prix : dès le matin, M. Prunaud accourut à mon bureau, et il n’avait pas fini de conter sa mésa venture, que je lui avais nommé les auteurs du vol.. « Il ne peut avoir été commis, lui-dis-je, n que par Berthe, M ongodart et leurs affidés. » Aussitôt e mis à leurs trousses des agents, à qui je donnai l’ordre de s’assure !· s’ils faisaient de la dépense. Peu d’heures après, on vint nfannonéer que les deux individus sur lesg’quels s’étaient arrêtés mes soupçons" avaient • été rencontrés dans un mauvais lieu, en la compagnie des nommés Toulouse etlîeverand, dit M orosini ; que les uns et les autres étaient lialziillés à neuf, et’que, selon toute apparence, ils avaient le gousset garni, puisqu’on les avait vus en partie avec des filles. Je savais quel était leur recéleur en titre’ ; jedemandaî que perquiè